Les 8 ennemis de l’intelligence

1. Une alimentation insuffisante et/ou carencée (on peut très bien manger assez ou carrément trop, mais pas ce qu’il faut).
2. La télé. C’est scientifique, prouvé, et sans appel. Lorsqu’on fixe le petit écran, les neurones sont hypnotisés, on met son cerveau en «veille». A consommer avec modération, donc.
3. L’alcool. Rien de pire.
4. Partir battu. Des expériences passionnantes ont prouvé que lorsqu’on se croit inférieur, on le devient. Ainsi, le mythe des «garçons plus forts en maths que les filles» a été battu en brèche par le Dr Claude Steele (université de Stanford, USA). Ce dernier a montré qu’avant de les soumettre à un test de maths, lorsqu’on dit aux filles qu’elles réussissent généralement moins bien que les garçons, leurs scores ne sont effectivement guère brillants, alors que si le message est qu’à ce test-là, les filles obtiennent autant de succès que leurs amis, les résultats s’équilibrent entre les deux sexes. Transposition : A force de croire que lorsqu’on est âgé, les capacités intellectuelles baissent...
5. La baisse de l’ouïe. C’est évidemment un facteur de mauvaise mémorisation. Quand on n’entend pas une info, on ne risque pas de l’assimiler. Et peu à peu, on s’enfonce dans le monde du silence, peu propice à l’épanouissement intellectuel. Cette remarque est valable pour tous les organes des sens. Appareillez-vous (lunettes, prothèse, auditive, chirurgie...), touchez, sentez... La mémoire passe par les sens.
6. Croire que la génétique et/ou l’environnement «fait» tout. C’est un ensemble. A niveau égal et contexte social égal, il y a une grande variabilité individuelle, liée aux émotions, à la capacité de concentration et d’abstraction du bruit, au niveau d’admiration que l’on éprouve pour son interlocuteur etc.
7. L’indifférence. L’ennui. La routine. Si on ne s’intéresse pas, on n’apprend pas.
8. Faire sa mauvaise tête. Au contraire, le rire provoque un débordement de signaux «interneurones», exactement les mêmes que ceux impliqués dans le travail intellectuel.