samedi 1 mai 2010

SOULAGER UNE CRAMPE NOCTURNE

Quoi de plus désagréable que d’être arraché au sommeil par cette douleur qui vous transperce le mollet ou la cuisse comme une lame de couteau ? Même très brève, la contracture est parfois tellement forte que les muscles sont encore endoloris au cours des heures qui suivent le réveil.
Les solutions
• Pour faire cesser la douleur, un seul remède : étirez le muscle. Marchez sur la pointe des pieds nus, de préférence sur du carrelage. Ou tirez sur le gros orteil de la jambe atteinte. La crampe passée, buvez de l’eau et massez le membre endolori.
• Si ces épisodes se répètent, placez du savon de Marseille au fond du lit. Farfelu, pensez- vous ? Ce remède de bonne femme a pourtant une explication scientifique : le véritable savon de Marseille est élaboré à base de potasse. Or, souvent, les crampes nocturnes sont dues à un déficit en potassium intracellulaire : les ions de potassium issus de la potasse pénètrent la peau et se fixent à l’intérieur des cellules musculaires. Parallèlement, corrigez vos habitudes alimentaires. Buvez au moins 1,5 litre d’eau minérale chaque jour. Consommez moins de sel, de café, de thé, (et d’alcool). Privilégiez les aliments riches en magnésium et en calcium qui contribuent au bon fonctionnement des muscles : germes de blé, abricots secs, produits laitiers …
• Si vous êtes enceinte, vos besoins accrus en calcium et le poids du bébé qui comprime les nerfs de vos membres inférieurs vous exposent à un risque plus important de crampes. Consommez davantage de produits laitiers. Dormez sur le côté gauche, la jambe gauche tendue, le genou droit légèrement relevé et appuyé sur un coussin.
Quand consulter ?
Des crampes qui surviennent dans la journée relèvent le plus souvent d’un trouble circulatoire ou neurologique. Il est donc important de demander l’avis de votre médecin. Si elles sont moins alarmantes que les crampes diurnes, les crampes nocturnes peuvent parfois être, dans de rares cas, le symptôme d’une maladie cachée telle que l’insuffisance rénale ou l’hypertension. Si elles ont tendance à se produire fréquemment, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

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