samedi 1 mai 2010

STOPPER NET UNE CRISE DE HOQUET

Vous avez remarqué ? Le hoquet a la fâcheuse habitude de se manifester dans des situations où l’on préférerait se faire tout petit : lors d’une réunion importante, au restaurant … Ce qui fait dire aux médecins que le stress pourrait être un facteur favorable, tout comme le fait de manger trop vite ou de boire un liquide trop froid. Mais il peut aussi survenir sans raison apparente. Une chose est sûre, il est dû à la vibration de l’air chassé à travers la glotte lors de brusques contractions du diaphragme. Contractions elles-mêmes dues à la stimulation excessive de l’un des nerfs qui contrôlent le diaphragme, le nerf phrénique.


Les solutions
Pour neutraliser l’activité anarchique du nerf phrénique et faire cesser la crise, vous avez le choix entre plusieurs possibilités.
• La plus radicale consiste à appliquer un glaçon sur le nombril. Celui-ci étant relié par un méridien énergétique au diaphragme, le contact du froid provoque une brusque sollicitation de la région, qui se répercute sur les contractions du diaphragme et les calme.
• Plus progressif : boire un verre d’eau “à l’envers” (en se penchant vers l’avant et en plaçant le menton dans le verre) ou manger un sucre trempé dans du vinaigre permet d’agir sur le nerf phrénique, mais l’arrêt du hoquet est moins rapide.
• Aucun de ces remèdes n’agit ? Allongez-vous, coincez vos pieds sous un meuble et demandez à quelqu’un de tirer sur vos bras, ou suspendez-vous à bout de bras à une barre. Ces étirements vont remettre votre axe vertébral en place et décoincer la racine nerveuse qui souffre.

Quand consulter ?
Il peut arriver que des crises de hoquet durent plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Très invalidantes, elles provoquent une grande fatigue et une perte de poids. Elles sont alors généralement liées à une maladie (reflux gastroœsophagien, diabète, insuffisance rénale, maladie de Parkinson, alcoolisme) ou à la prise de certains médicaments, notamment des tranquillisants. Si votre hoquet dure plus de quarante-huit heures, ou s’il s’accompagne de douleurs à la poitrine, de brûlures d’estomac ou de difficultés à avaler, il ne faut pas hésiter à demander un avis médical.

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